Le week-end à Mexico City

Depuis jeudi soir, je suis dans la grande ville de Mexico City.

J’ai profité d’un « moment tranquille » à mon agenda et d’un billet d’avion pas cher pour finalement y mettre les pieds. Cela faisait longtemps que je voulais visiter cette ville, mais je l’avoue j’ai toujours eu peur de venir. La ville de Mexico n’a pas toujours bonne presse dans les médias. Quelques amis, qui sont venus à Mexico City, m’ont convaincu que c’était tout à fait agréable tant que l’on prenne quelques précautions. Ah oui, parce que je ne l’ai pas précisé, mais je voyage seule cette fois-ci.

Voyager solo
Alors, voyager seule à Mexico City…c’est agréable? Première observation, pour une des rares fois de ma vie, j’apprécie mon 5’2, mes cheveux bruns et mes yeux bruns. Je passe (presque) incognito dans la foule! Deuxième observation, je n’ai subi (presque) aucun harcèlement dans la rue. Quand on voyage solo, on est une proie facile. Les Italiens sont des experts à venir aborder, pour ne pas dire emmerder, les femmes qui voyagent seules. À Mexico City, on me laisse tranquille. Donc oui, c’est sécuritaire de voyager à Mexico City.

Voyagez-vous seule parfois?
Moi, je le fais souvent. Certes, c’est parfois plus amusant à deux ou à plusieurs, mais on ne trouve pas toujours un compagnon de voyage avec les mêmes dates et le même budget. Et c’est beaucoup mieux de voyager seule que de voyager mal accompagnée…Je vous encourage de l’essayer!

Quelles sont mes premières impressions de Mexico City?

C’est grand.
La ville est immense. Visiter un quartier prend toute une journée. Chaque quartier est comme une petite ville. C’est agréable de découvrir les différentes ambiances d’un endroit à un autre.

Il y a du trafic.
Mexico City compte plus de 22 millions d’habitants…et ils sont plusieurs à conduire. Heureusement, leur système de transport est très développé. Leur métro est parfait pour se déplacer, les stations sont nombreuses et le ticket de métro coûte seulement 0.20$! Par contre, s’il l’on décide d’utiliser le métro, il faut s’attendre à avoir chaud. Il n’y a pas de climatisation, et la température augmente très rapidement. J’apprécie les wagons réservés aux femmes en période de pointe.

C’est coloré.
Mexico City est une ville très inspirante. J’adore le mix d’urbanisme traditionnel et moderne. Les couleurs vives sont partout. Il y a plusieurs maisons délabrées, mais elles sont toutes peintes en rose, jaune, bleu, turquoise…et au final, elles sont très jolies.

Des fruits dans la rue.
Manger des avocats à tous les jours, c’est possible. J’en abuse un peu:) Cela me fascine de voir des kiosques de fruits à tous les coins de rue. Petite fringale? Il y a quelqu’un qui est prêt à vous vendre une coupe de mangues ou de melon miel. Cela fait changement des kiosques de fast-food que l’on retrouve habituellement dans les rues des grandes capitales.

Tacos, burritos et enchiladas.
Cela fait 4 jours que je mange un de ces trois choix, et j’en mangerais encore pour tout le reste de la semaine! C’est complètement divin.

Les marchés
Plusieurs marchés sont demeurés authentiques. Aujourd’hui, au marché Xochimilco, j’étais une des rares touristiques qui s’était aventurée dans les allées avec les locaux. J’ai adoré voir tous les kiosques de nourriture locale, les comptoirs de bouffe de style « dinner », et les créations artisanales traditionnelles. Le marché à éviter: el mercado del sabado. Il y a plus de touristes que de Mexicains!

Les statues de la sainte Vierge
Elles sont partout! Plus elles sont kitsch (roses, lumières, guirlandes), plus je les trouve belles. Parfois, on les retrouve dans les endroits les plus inusités…comme dans une allée remplie de poubelles!

Samedi, j’ai eu la chance de visiter le musée de Frida Kahlo, et ce fut très impressionnant. Je vous en reparle prochainement!

Julia Vallelunga (599 Posts)

Julia Vallelunga est l’éditrice et la fondatrice d’À la mode Montréal ainsi que designer pour sa ligne d’accessoires La Raffinerie. Passionnée par le vintage et les voyages, elle adore dénicher des belles trouvailles d’ici et d’ailleurs. Bachelière en économie et politique de l’Université de Montréal, elle a travaillé comme lobbyiste (pour des gentils) à Bruxelles pendant quelques années et comme conseillère en démarrage d’entreprise. À 30 ans, elle a finalement trouvé sa voie comme entrepreneure!